Description
"De la danse volante et rien d’autre, c’est ce que je veux faire depuis que j’ai 4 ans".
Et c’est ce qu’elle fera : elle n'est pas devenue trapéziste, mais depuis son premier cours de danse classique, elle se déplace.
Linda Kurtovitch a un parcours déjà bien rempli, fait de courbes, d’allers-retours entre la Nouvelle-Calédonie d’où elle est originaire et la France, la Belgique ou la Nouvelle-Zélande, pour se former et diffuser son art. Comme une nécessité d’exprimer son état d’être au monde, la danse représente pour Linda un vaste terrain d’exploration sur la relation au corps, à celui du monde qu’on respire.
Sa rencontre avec la danse contemporaine à l'université d'Auckland la convainc du pouvoir bénéfique de la danse. Elle décide alors de se former à l'art en milieux d'aide d'accueil et de soins en Belgique puis obtient un second diplôme en médiation culturelle à l'université d'Aix-Marseille. Après avoir dansé «au pied du lit» des enfants hospitalisés à Bruxelles avec le collectif Le Pont des arts, elle crée et coordonne à son tour à Nouméa en 2013 une association d'artistes intervenants auprès des personnes fragilisées et plus particulièrement des enfants en pédiatrie avant qu'elle ne déménage au Mêdipôle.
En parallèle, depuis 2004 elle interprète ou crée de nombreux projets chorégraphiques dans différentes compagnies, se frottant à des styles et des esthétiques variées qui la font grandir et qui nourrissent sa pratique. Elle découvre notamment la danse hip hop puis travaille avec des chorégraphes calédoniens ou belges.
Animée par l'envie de créer et d'explorer des territoires qui la racontent, Linda donne vie à « Duo avec un moustique » en 2010, un solo qu'elle interprète pendant 4 ans.
Curieuse et avide de nouvelles connaissances, Linda multiplie les expériences sur scène et en coulisses (chargée de production, coordinatrice de projets artistiques, responsable du département Spectacle au Centre culturel Tjibaou entre 2017 et 2019).
De manière plus discrète, elle enseigne également le hatha-yoga depuis 2016 à Nouméa et à Bruxelles sous son deuxième prénom ielö(yoga).
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